lundi 13 avril 2015

[Wii U][3DS] Le test de Citizens of Earth

Fermez les yeux… Petit retour en arrière et rappelez-vous… Soirée familiale… Vous êtes tout jeune, lorsque retenti comme toujours, cette même question que l’on vous pose : « Alors mon petit (ma petite) qu'est-ce que tu voudrais être quand tu seras grand(e) ? ». Bon, je suis sûr que certains ont dû répondre, avec une voix toute fragile : astronaute, d'autres policier ou encore instituteur(trice). Vous, c’était tout trouvé : « Moi, je serai Président de la Terre ! ». Bon, forcé de constater que vous n’y êtes pas parvenu, rassurez-vous Eden Industries arrive maintenant avec Citizens of Earth sur Wii U et 3DS, où vous incarnez le Vice Président de la Terre. Ce n’est pas le président mais c'est déjà pas mal.

Pour la petite Histoire, vous incarnez le fraîchement élu Vice Président de la Terre. Au premier jour de votre investiture, votre maman vient vous réveiller, car oui, le Vice Président vit chez sa maman et laisse également traîner ses chaussettes sales, le ton est lancé ! En sortant de la maison, vous devez aussitôt faire face à une horde de manifestants qui ne sont pas très ravis de votre élection. Sans état d’âme, vous partez à la rencontre de votre électorat et découvrez que certains faits étranges se déroulent un peu partout sur la planète. Prenant votre courage à deux mains, vous envoyez votre maman et votre frère combattre à votre place !

Le jeu se déroule comme dans tout bon RPG Classique au tour par tour avec 3 personnages actifs. Ce qui se démarque dans Citizens Of Earth ce sont les diverses actions. En effet, les attaques sont plutôt originales voir humoristiques, ce qui est le maître mot du jeu. Par exemple, votre petite maman lance des sermons aux ennemis pendant que le conspirateur, lui, se lance dans des discours afin d’embrouiller vos ennemis. Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d'autres car en effet nos amis d’Eden Industries vous permettent ici de recruter (après leur avoir rendu service) tous les personnages que vous croisez au cours de votre aventure. Ces derniers ont pour chacun des aptitudes qui leur sont propres. 


Ce n'est pas moins d'une quarantaine de personnages qu'il est possible de recruter, ce qui augmente significativement la durée de vie du jeu. Néanmoins, vous pouvez accepter sans aucune limite, ce qui amène vite à un fouillis général. Cela va sans dire que vous vous retrouvez rapidement avec des flèches tout autour de votre écran vous indiquant un lieu à rejoindre. Il vous sera dans ce cas difficile de faire évoluer tout ce petit monde. À vous, donc, d’adopter une stratégie efficace dans le choix de vos personnages afin d’être à l’aise dans le jeu. Et là, vous n'aurez pas l'excuse de dire que vous ne comprenez pas ce que les citoyens disent car le jeu est intégralement traduit en français et les dialogues conservent bien l'humour entendu dans les paroles des divers personnages.

Au niveau des graphismes, ceux-ci sont de toute beauté, dans un style retro mais tout en finesse. L’équipe d’Eden Industries vous permet ici de jouer dans un style bande dessinée. Les décors et les ennemis sont très variés, qui plus est sont très « originaux ». En effet, vous vous retrouvez rapidement attaqué par des ennemis particulièrement étranges tels que des panneaux sens interdit, des ballots de paille ou encore des crabes à chapeau de cône de chantier, et j'en passe. Côté musique, là aussi, celle-ci est plutôt agréable et variée. Chaque endroit possède sa mélodie, ce qui permet de ne pas avoir la sensation de tourner en rond. On regrettera malgré tout les bruits de pas qui, eux par contre, sont très vite désagréables et prennent rapidement le dessus sur la musique.

Que vous jouiez sur Wii U ou 3DS, sachez que Citizens of Earth est identique à tout point vue, ou presque. Tout ce qui concerne le gameplay, les musiques, le déroulement de l'histoire, sont les mêmes pour les 2 versions. Les seules différences se situe au niveau des atouts de chaque console, si l'on peut dire car la version 3DS ne dispose pas de 3D. Bye bye la profondeur de champ. La version Wii U, quant à elle, propose le traditionnel mode Off-TV que l'on appréciera ou non. Et comme tout bon RPG, il faut gérer son inventaire, les deux versions proposant cette gestion via leur écran tactile ainsi que la carte du jeu.
Pour conclure, l’humour omniprésent dans Citizens of Earth confère à ce titre un fort potentiel de sympathie. Il est accessible à tous et permet aux trentenaires de reprendre les reines d’un RPG à l’ancienne avec des combats au tour par tour. Un bon nombre de quêtes annexes sont à réaliser mais qui, malgré tout, peuvent amener les moins tenaces à délaisser le jeu si elles ne sont pas gérées à bon escient.

Test de Artch23 (3DS) et Samy Joe (Wii U)

Le changement, c'est maintenant... ou presque !

Ce qu'on a aimé :
  • L’humour omniprésent
  • Le nombre de quêtes annexes
  • La durée de vie
  • Le mode Off-TV (sur Wii U) toujours appréciable
  • La traduction française de qualité

Ce qu'on a moins aimé :
  • Le fouillis dans les quêtes
  • Le bruit de pas incessant
  • Pas de 3D (sur la version 3DS)

Prix : 11.99€
Genre : RPG
Développeur : Eden Industries

4 commentaires:

  1. je l'ai pris la semaine dernière comme il était en promo et le jeu est vraiment super, c'est drôle, il y a pas mal de choses à faire. Son plus gros défauts pour moi est que le jeu plante trop souvent, là je suis je peux quasiment plus jouer, dès que je vais la plage de cristal ou la capital (si je réussi à y aller) le jeu plante et quand je relance le jeu, à peine je commence qu'il plante encore.
    C'est vraiment chiant d'autant que le jeu est bon mais je peux plus progresser, les freeze plus le trop grand nombre de temps de chargements sont parmi les rares défauts qu'on peut lui trouver.

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    1. Essaie de contacter directement Atlus USA via Twitter.

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    2. J'ai trouvé une pseudo solution si on veut, un mec m'a suggéré de l'effacer et de le reprendre. Bon ça a planté quand j'ai lancé le jeu la première fois, mais la seconde fois ça à été, je croise les doigts pour que ça plante plus comme ça.
      Si ça recommence je contacterais Atlus comme tu le suggère.

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