samedi 29 novembre 2014

[Wii U] Le test de Lone Survivor: The Director's Cut

Quelle pilule dois-je prendre ? La rouge, la bleue... ou la pilule verte ? Ah oui, je ne suis pas dans Matrix, j'ai vraiment besoin de dormir. Je n'ai plus de nourriture et je n'aime pas aller me coucher le ventre vide. J'espère que je ne fais pas encore un de ces rêves étranges où je teste ce jeu Wii U venu de l'enfer... Lone Survivor: The Director’s Cut.


Ça y est, Lone survivor débarque enfin sur l'eShop et en version Director’s Cut, ce qui comprend deux nouvelles fins, un lieu inédit, de nouvelles musiques, une vingtaine de nouveaux items, une nouvelle mission annexe et un nouvel ennemi... De quoi faire en somme. Ce nom parlera sûrement aux fans de la licence Silent Hill puisque ce dernier s'en inspire énormément. Petit historique rapide, puisqu'il à déjà été fait sur beaucoup de tests sortis. Jasper Byrnes a, pour gagner un concours de son école, réalisé un remake 2D de Silent Hill 2 intitulé Soundless Moutain 2, qui fut plutôt apprécié par les connaisseurs et restant très fidèle à l'œuvre originale. Ce concours lui a permis d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir développer son propre jeu : Lone Survivor.


Comme on peut le deviner Lone Survivor: The Director's Cut est un survival horror où l'on incarne un homme qui essaie de survivre à une épidémie inconnue. Il ne sait pas depuis combien de temps il est là et comment cette épidémie a commencé. Nous commençons donc le jeu par un rêve dès plus étranges. Votre héros se réveille en sursaut et tente difficilement de se souvenir ce qu'il a fait les jours précédents. Vous voilà donc dans votre appartement, havre de paix par rapport à ce qu’il vous attend à l'extérieur. Ici, vous pourrez dormir et faire le point sur votre équipement avant d'aller affronter les horreurs qu'a généré l'épidémie. À l'extérieur vous aurez besoin de votre fidèle lampe torche, trouvée d'une manière peu commune, qui vous permettra d'explorer les alentours particulièrement obscure. N'oubliez pas de vérifier votre stock de pile avant de partir. Les personnes infectées que vous rencontrerez tout au long du jeu sont devenues des sortes de zombies plus ou moins aveugles au chara design plutôt flippant. Ces monstres réagissent à la lumière, pensez donc à éteindre votre lampe quand vous les entendez et quand vous êtes proches d'eux. Il faudra donc user de ruse pour pouvoir les éviter le plus souvent possible.

Assez rapidement vous trouverez un pistolet qui vous permettra de vous défendre contre ces créatures et comme dans tout bon survival qui se respecte les balles sont comptées. Il faudra donc par moment privilégier la fuite à l'affrontement. Il faut savoir que les monstres ne sont pas les seuls dangers qui vous attendent. La faim, la fatigue et la folie pourront être vos pires ennemies. Pour la faim, vous trouverez de la nourriture un peu partout, mais pas en quantité abondante non plus. Il faudra bien la gérer. Plus tard dans le jeu vous aurez la possibilité de cuisiner certains aliments, ce qui vous rassasiera beaucoup plus que les petits casse-croûtes trouvés au début du jeu. Pour la fatigue, rien de plus simple, vous retournez dans votre appartement pour dormir dans votre lit. Reposant... pas si sûr. Vous pouvez prendre différentes pilules avant de dormir. Celles-ci auront différents effets sur vos rêves, dès fois des plus inquiétants, mais qui vous apporteront quelques petits bonus (nourritures, munitions…). En abuser baissera toutefois votre santé mentale et aura une influence sur les différentes fins du jeu. À utiliser avec modération... La folie, elle, peut augmenter si vous restez trop longtemps sans dormir, sans manger ou en abusant des fameuses pilules. Vous pouvez la diminuer en parlant à une peluche, en mangeant certains aliments ou en dormant.


Parlons un peu plus de l’aspect technique du jeu. Graphiquement, le jeu arbore le style du pixel art, qui ne plaira pas à tout le monde, mais c'est du très bon pixel art, bien animé et qui laisse place à l'imagination sur la tête que pourrait avoir les monstres ou les différents personnages rencontrés. Les musiques, elles, sont tout simplement fantastiques et accompagnent parfaitement les différentes ambiances que vous pourrez retrouver dans le jeu, du bonbon pour les oreilles. La maniabilité est impeccable. Votre personnage respecte les mouvements demandés et réagit vite. Les menus sont simples, mais très claires, avec un petit menu rapide pour les items que l'on utilise le plus souvent. Malheureusement, on ne peut pas choisir les items à mettre dans ces raccourcis. D'ailleurs, aucune indication ne viendra vous aider pour savoir si vous avez faim, ou si vous avez besoin de dormir ou si vous êtes au bord de la folie. Il faudra être à l'écoute de votre perso pour ne pas mourir de faim ou vous retrouver en difficulté. Ce qui est encore un petit plus, proposant une très bonne immersion. Petite contre partie par rapport à cela, même si de nos jours les jeux ont tendance a trop nous prendre par la main, ici, ce n'est pas le cas. Le jeu est plutôt avare en indices, c'est plutôt agréable mais des fois on ne sait pas trop où allez et ce qu’il faut faire. Quelques maigres indications nous auraient empêchés de déambuler dans les couloirs en voyant notre stock de nourriture diminuer rapidement. La carte se rajoute au petit point noir que l'on peut reprocher au jeu, elle n'est pas très claire et c'est plutôt dommage car vous en aurez souvent besoin.



Pour conclure, si vous n'êtes pas allergiques aux survival horror et au pixel art, FONCEZ ! Lone Survivor: The Director’s Cut est une valeur sûre, qui dispose d’une bonne identité graphique, des musiques qui collent parfaitement à l'ambiance, une bonne rejouabilité, mais encore une traduction en français… Bref, tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment... dans la folie.

Test de Mr Okin

Et si tout ça n'était qu'un rêve de testeur...

Ce que l'on a aimé :
  • L'ambiance
  • La musique juste parfaite
  • Une maniabilité sans reproche
  • Une certaine replay value
  • Une véritable identité

Ce qu’on a moins aimé :
  • La carte pas toujours pratique pour se repérer
  • On ne sait pas toujours bien ce qu'il faut faire

Prix : 11.99€
Genre : Survival horror
Développeur : Curve Studios

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