mardi 11 novembre 2014

[Wii U] Le test de Cosmophony

Fraîchement débarqué le 30 octobre dernier sur l’eShop Wii U, Cosmophony est à la base un jeu déjà sorti sur mobile. Ce rail shooter est issue du programme Xport proposé par Moving Player et qui consiste brièvement à partager les risques et revenus en portant un titre mobile vers une plateforme autre (la Wii U le cas présent). Ici, c’est une collaboration avec le studio Bento qui en ressort pour donner à Cosmophony un second souffle sur console de salon. Autant vous prévenir de suite que si vous n’êtes pas féru de challenge passez votre chemin, Cosmophony s’adresse à une catégorie de joueurs d’élite qui n’ont pas peur du défi et qui font preuve de patience. Hardcore gamer préparez-vous !


Annoncé initialement en 2012, Cosmophony débarque enfin sur Wii U. Ce rail shooter musical intense nous invite à mettre nos réflexes à rude épreuve au travers de niveaux aux rythmes effrénés menés tambour battant par des beats Drum&Bass de DJ Salaryman. Qu’est-ce que ça veut dire ? En somme, le joueur suit le rythme de la musique en évitant les obstacles qui défilent à l’écran. Facile, me direz-vous… mais qu’à première vue. Même si le premier niveau peut sembler simple, cela va vite changer et ce dès le second, alors je vous laisse imaginer ce que donne le troisième et ainsi de suite. Le jeu se base sur 10 niveaux que vous pouvez faire en Practice ou en Normal. Le mode le plus intéressant est le Normal mais c’est surtout celui qui vous permettra de débloquer les niveaux suivants. Dans ce mode vous devez parcourir le niveau d’une traite, sans mourir sinon vous le recommencez depuis le début. Autant dire que se planter une fois les 90 % passés c’est la rage assurée ! Sachez par contre qu’en mode Practice vous avez la possibilité de reprendre à un certain moment du niveau, selon un système de checkpoint. Comme je vous le disais, cela peut sembler simple, mais ce n’est qu’une façade car une fois plongé dans le niveau vous avez tout intérêt à vous tenir prêt mentalement, à préparer vos réflexes car vous en aurez bien besoin. Et c’est là que Cosmophony puise tout sa force.


Vous le constaterez dès le premier niveau, Cosmophony propose un style graphique très particulier, voire même très étrange, un peu psychédélique même, bref… Cela n’entrave en rien le fait que l’univers imposé se marrie fort bien au style musical proposé. Si l’on s’y prend bien, certaines phases de jeu où il faut tirer sur des obstacles correspondent à une petite note de la piste musicale. Oui, en plus d’avoir des obstacles à éviter, vous pouvez aussi dégommer de petits triangles parsemés à divers endroits du niveau qui d’ailleurs vous rapportent des points une fois que vous les avez « shootés » ! D’ailleurs, chaque niveau dispose d’un certain nombre de triangle à détruire. Tout ça, en plus des modes Practice et Normal vous octroie un maximum de points. De ce fait, le titre propose une certaine replay value où les gamer se feront une joie de s’y risquer. Sachez qu’une fois les divers niveaux terminés, vous débloquez l’accès au mode « écoute » des pistes débloquées. Pas mal !

N’ayez pas peur de tenter le coup car même si le jeu se veut exigeant, il n’en reste pas moins très prenant, personnellement j’en suis même devenu accro ! Quand on aime relever les défis, Cosmophony répond présent. Le titre se joue aussi bien avec le stick, qu’à la croix directionnelle ou encore via les gâchettes ZR et ZL, qui vous servent à passer d’un couloir à l’autre parmi les cinq au total (1 couloir au milieu, 2 à gauche et 2 à droit). Par moment vous évitez haut la main l’obstacle mais dès la seconde suivante ça s’accélère alors accrochez-vous, vos yeux fixés à l’écran, les mains moites, vous avez l’impression que plus rien d’autre ne compte dans ce monde. Il n’y a rien de plus important que de réaliser votre objectif, celui d’atteindre la fin du niveau sans vous être planté. Chose qui pourra arriver comme par exemple dans le Level 2 où vous vous demanderez bien ce que ce poisson rouge vient faire dans le décor, vous perturbant un peu et là… You’re dead! Je me suis demandé à ce moment-là « C’est quoi ce délire ? » et là on se dit que la prochaine fois on y prête pas attention et on se focalise sur les obstacles, point barre. Tenez, j’ai une petite anecdote en parlant d’obstacles. Seules deux personnes sont parvenues à tous les éviter et à terminer Cosmophony dans sa version mobile. Ces deux personnes sont les développeurs de chez Bento. Quant à Moving Player, je vous laisse voir comment leur session s’est déroulée dans ce Devteam Let’s Play of Cosmophony.



Pour conclure, Cosmophony saura vous mettre les nerfs à vifs, voire même vous faire perdre quelques cheveux, mais cela plaira aux joueurs les plus assidus. Comme énoncé dans le début, le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains. Les joueurs qui ne sont pas adeptes de jeu rythmique, intense et où les réflexes doivent être en parfaite symbiose avec un état mental sain, passez votre chemin. Vous en risqueriez votre GamePad ? Je ne pense pas… Et puis quand on n’y réfléchit bien, Cosmophony a tout d’un Die and Retry : on meurt à un endroit pour ensuite le passer et mourir juste un peu plus loin... Une fois arrivé au bout, le Saint Graal est vôtre, soyez fier de votre réussite !

Test de Samy Joe

Mourir pour mieux réussir...

Ce qu’on a aimé :
  • Un shooter musical intense et original
  • Vraiment prenant
  • Challenge de taille
  • Présence de replay value
  • Bande son pêchue
  • Le mode « écoute »

Ce qu’on a moins aimé :
  • La difficulté (mais on vous a prévenu dès le début)
  • Le délire dans le background des niveaux

Prix : 3.99€
Genre : Rail shooter musical
Développeurs : Bento Studios & Moving Player

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